Sénèque écrivit en contemplant la colline de Fourvière:
Je vis, au pied d'un mont doré par l'Orient,
Deux fleuves réunis en un large torrent...
Lugdunum, serait-il l'équivalenty de Lucens mons: la montagne lumineuse?
La légende rapportée par Plutarque aurait été empruntée à Clitophon (dans son livre des fondations des villes)dont les ouvrages sont aujourd'hui perdus. Plutarque écrit:
" Deux princes du pays des Tectosages, Momorus et Atéporus, chassés de leur royaume, se réfugièrent au confluent du Rhône et de la saône, où, sur l'indication d'un oracle, ils entreprirent de bâtir une ville sur la montagne. Ils en avaient déjà tracé l'enceinte, lorsque des corbeaux, dirigeant leur vol de ce côté, se posèrent sur les arbres d'alentour, et, comme Momorus était très versé dans la science des augures, il donna à la ville le nom de Lugdunum, parce que Lugus, dans la langage du pays signifie corbeau, et dunum, montagne ou lieu élevé."
Pour d'autres érudits, l'origine est celtique si dunum est une forteresse édifiée en hauteur, on a recensé plus de 16 interprétations différents de Lug.
Si l'ont tient compte cependant de la tendance à tranplanter de nouveaux usages sur des dates consacrées à des coutumes obsolètes, on peut observer (toujours selon les avis de ces érudits), que Lug était le nom d'un Dieu écossais dont la fête se célébrait le 1° août au milieu de grandes assemblées de peuples pendant lesquelles on traitait ses affaires, on participait à des jeux... On a pu y voir l'origine des foires modernes. C'était également le 1° août de chaque année que se réunissaient à Lyon les députés des Trois Gaules. Les Gaulois qui se réunissaient en l'honneur d'Auguste, s'y réunissaient peut-être auparavant en l'honneur de Lug. C'est là l'opinion de monsieur d'Arbois de Jubainville dans l'introduction à l'étude de la littérature celtique.
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